C’est dans l’entre-deux-guerres que les juifs de France commencèrent à structurer et institutionnaliser leurs pratiques sportives, dans une période marquée par la montée du fascisme et de l’antisémitisme. À la fois loisir, outil politique et manière de retourner les stéréotypes corporels qui pesaient sur eux depuis des siècles, le sport répondait ainsi à des besoins convergents.
S’intéressant à la pratique sportive de groupes (femmes, juifs d’Alsace, enfants) ainsi qu’à des trajectoires individuelles (Alfred Nakache, Young Perez), plusieurs contributeurs du numéro spécial d’Archives juives présentent leurs travaux.
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