Interview du groupe Voyageur et la sortie de Adieu Banquise

Comment se passe la production d’un de vos titres ? D’où vous vient l’inspiration ?

Je pars souvent d’un sample de voix pour trouver l’inspiration. Ensuite la recherche de la palette sonore (mélodie et rythmique) se fait par étapes successives d’accumulations d’idées puis de tri et d’organisation, jusqu’à trouver l’évidence, la combinaison qui groove !

En produisant cet EP de cinq tracks, j’ai voulu faire cohabiter des sonorités animales et végétales avec l’univers de la musique électro. J’enregistre alors des instruments ethniques pour construire des rythmiques et j’utilise des voix, chantées et samplées. Mon intention a été de concevoir une évasion auditive envoûtante et dynamique.

Comme tous arts, la musique raconte des histoires et véhicule des messages, le mien est celui d’une nécessaire prise de conscience de l’appauvrissement des richesses de notre monde.

Qu’est-ce qui vous a poussé à lancer votre carrière dans la musique ?

Cet album est le résultat de longues années de maturation. Il n’y a donc pas eu de déclic à proprement parler mais plutôt un temps nécessaire à l’atteinte d’un certain niveau de maturité.

Mais l’instant qui m’a convaincu que je ferai de la musique électronique fut la découverte de la vague « Minimal Techno » dans les années 2000. Une petite révolution pour mes oreilles éduquées à Led Zeppelin !!

Etes-vous auteur, compositeur, interprète, producteur, ou le tout à la fois?

Tout à la fois… mais j’aimerai pouvoir développer plus de collaborations avec des chanteurs pour mes prochains EP.

Où vous voyez vous dans 5 ans ?

Assurément faire de la musique dans un studio plus grand que celui de 5m2 que je me suis crée chez moi J

Quelle est pour vous la plus grosse difficulté pour se faire connaitre de nos jours ?
Etre au bon endroit au bon moment et accepter cette part de hasard.